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sans papiers - Page 2

  • Nice : « Un accord a été trouvé » pour l’Ivoirien Moussa, le cuisinier sans-papier du “Poppies” qui est menacé d’expulsion

    Publié par Guy Jovelin le 11 mars 2021

    Cet Ivoirien de 34 ans qui vit et travaille à Nice depuis 2014 devait être expulsé après avoir été contrôlé en situation irrégulière dans le restaurant “Poppies”, ouvert illégalement le 27 janvier.

    L’audience du tribunal administratif de Nice qui devait examiner ce mercredi matin la situation de Moussa Ndieng, ce cuisinier ivoirien âgé de 34 ans en situation irrégulière en France depuis 2011, ne s’est pas tenue, a indiqué son avocate Hanan Hmad. “Un accord a été trouvé”, sourit-elle. “Le préfet a abrogé sa décision!”, précise de son côté son associé, Maître Zia Oloumi. En clair : le préfet des Alpes-Maritimes a annulé l’OQTF – l’obligation de quitter le territoire français – qu’il avait prise par arrêté contre le trentenaire, sans papier. “Il n’y a plus lieu au contentieux, donc ça veut dire que l’on peut être optimiste sur la suite”, ajoute maître Oloumi.

    […]

    Nice-Matin via fdesouche

  • Montreuil (93) : l’association des «Cuistots migrateurs» va distribuer 6000 repas aux sans-papiers hébergés dans les foyers

    Publié par Guy Jovelin le 11 novembre 2020

    Six jours sur sept pendant quatre semaines, les Cuistots migrateurs vont distribuer à Montreuil (Seine-Saint-Denis) des repas à trois foyers de travailleurs migrants. Cette initiative des Cuistots migrateurs est financée par le fonds d’urgence de la fondation abbé Pierre. Avec la crise sanitaire, les sans-papiers hébergés dans les foyers voient leur situation se dégrader.

    […] « Ce partenariat nous permet de continuer à faire travailler nos chefs qui, pour certains, ont des vies isolées, détaille Sibille Descateaux, responsable du programme alimentaire aux Cuistots migrateurs. Et par essence, on croit à un monde ouvert sur l’autre, on croit à l’entraide, à l’intégration. En période de confinement, on n’a pas tous les mêmes chances alors si on peut venir en aide à des travailleurs migrants… » […]

     

    Le Parisien via fdesouche

  • Coronavirus : manquant de bras, l’Italie va régulariser 200.000 sans-papiers

    Publié par Guy Jovelin le 21 avril 2020

    Par  le 20/04/2020

    L’agriculture italienne manque de bras. Environ 300.000 travailleurs saisonniers, essentiellement en provenance de l’Est de l’Europe, qui sont restés bloqués chez eux à cause du coronavirus. Confagricoltura et Coldiretti, les principaux représentants du secteur agricole transalpin, demandent la régularisation d’une partie des 600.000 sans-papiers présents en Italie. Beaucoup travaillent déjà de manière illégale dans les champs. La proposition est soutenue par les ministres de l’Intérieur, du Mezzogiorno, du Travail et de l’Agriculture. Un décret sera prochainement adopté pour régulariser environ 200.000 clandestins qui auront la possibilité d’obtenir un contrat de travail dans la filière agricole. Cela représenterait la plus importante régularisation depuis plus d’une décennie en Italie.

  • Coronavirus : un député de Lyon demande la régularisation des sans-papiers

    Publié par Guy Jovelin le 03 avril 2020

    Par  le 02/04/2020

    Quatorze députés, dont le député de Lyon Hubert-Julien Laferrière, ont demandé la régularisation provisoire des sans-papiers ayant fait une demande pour mieux lutter contre la crise du coronavirus.

    Hubert J-LAFERRIERE @hub_laferriere

    Régulariser les sans papiers pour mieux se protéger face à l’épidémie C’est une mesure indispensable tant humanitaire que sanitaire : c’est permettre un accès aux soins qui les protège mais aussi qui nous protège tous en limitant encore davantage la propagation du

    Voir l'image sur Twitter

     

  • Manque de moyens, vols annulés… le système défaillant des reconduites forcées à la frontière

    Publié par Guy Jovelin le 06 juin 2019

    Par  le 05/06/2019

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    Un rapport parlementaire que nous dévoilons met en lumière les faiblesses du dispositif des expulsions de sans-papiers.

    (…) Jean-Noël Barrot et Alexandre Holroyd commencent par se prononcer favorablement sur le dispositif de retour aidé (…) Tous bénéficient d’un «pécule» pour leur retour, de 300 à 650 euros par personne. En complément, un quart d’entre eux bénéficient également d’une « aide à la réinsertion », de 2000 à 7500 €, sous la forme de projets de développement dans leur pays d’origine.

    La procédure est avant tout utilisée par les déboutés du droit d’asile, qui représentent 40 % des bénéficiaires. Ces dernières années, la majorité d’entre eux étaient Afghans, Pakistanais ou Irakiens. À l’inverse, les auteurs du rapport déplorent « un nombre limité de retours aidés organisés à destination des pays africains ou du Maghreb ».

    (…) Ainsi, seuls 15,5 % d’entre eux, l’année dernière, étaient sous le coup de l’une des 103 852 obligations de quitter le territoire français (OQTF) prononcées par les autorités. En pareil cas, la personne est cette fois « invitée » à quitter la France par ses propres moyens, ce qu’elle ne fait que très rarement.

    C’est après avoir été interpellé par les forces de l’ordre que l’étranger sans-papiers, notamment s’il n’a pas respecté cette OQTF, peut faire l’objet d’un éloignement forcé. En fonction de ses garanties de représentation, il pourra être par exemple assigné à résidence ou à défaut placé en centre de rétention administrative (CRA).

    (…) « Au-delà du bon vouloir des consulats, nous sommes aussi confrontés à des migrants qui mentent sur leur nationalité pour ne pas être expulsés », décrypte un policier spécialisé.

    (…) Ainsi, près d’un millier d’expulsions n’ont pas eu lieu suite à « un défaut d’escorte. » Un point qui étonne les agents concernés, lesquels disent se retrouver très souvent au « chômage technique. » « C’est assez paradoxal, note un fonctionnaire de l’Unesi. Car on nous impose encore régulièrement des jours de repos faute d’escorte à effectuer. Il doit y avoir un défaut dans la gestion des plannings et des effectifs… »

    Au quotidien, les policiers de l’Unesi sont aussi confrontés à ceux qui refusent d’embarquer, soit plus de 3000 expulsés l’année dernière. Parfois, le décollage ne se fait pas car il n’y a pas de vol aux dates requises. (…) Sans compter les aléas du transport aérien. 826 vols ont ainsi été annulés l’année dernière par les compagnies aériennes, sur lesquels les policiers devaient embarquer.

    (…) Le Parisien via fdesouche